Reprise des articles dans la rubrique cinéma depuis le dernier sur Intouchables étant retourné au cinéma ce week-end voir Tintin et le secret de la Licorne et dans la foulée : Mon pire cauchemar.
A tout seigneur tout honneur, je commence par le premier vu des deux, Le film Tintin et le secret de la Licorne.
Si la caissière en me tendant le billet (surpris de ne pas voir apparaître la mention 3D dans l’intitulé du film je pris exceptionnellement mon ticket en caisse) m’expliqua que les salles 3D étaient toutes prises par les nouveaux films et que l’exploitation de Tintin en 3D était terminée à Villeneuve d’Ascq ; elle ajouta que des retours qu’elle avait pu en avoir la 3D ne rendait pas très bien dans le cas de Tintin. Vérité ou adage habituel des personnes réticentes à la 3D je ne sais pas, toujours est-il que je suis quand même relativement déçu pour commencer mais qu’importe. Je m’en remets alors au talent de Steven Spielberg pour me faire passer la pilule.
Rapidement plongé dans l’univers de Tintin les premières images du film rappellent les premières vignettes de la bande-dessinée d’Hergé et les premières images des adaptations en dessins animés qui s’ensuivirent.
Tintin, notre jeune reporter belge, fait l’acquisition d’un merveilleux bateau, ou plus précisément de la maquette d’un bateau, la Licorne. Si le vendeur du marché lui cède à un prix somme toute raisonnable, immédiatement après l’avoir achetée, c’est l’engouement autour de sa maquette. Si cet attachement soudain de plusieurs personnes ne manque pas d’attirer l’attention de notre reporter, ce dernier devine très vite que l’objet vaut bien plus que ce qu’il lui a coûté et que les convoitises dont il est témoin représentent un secret qu’il va devoir tirer au clair.
Si l’adaptation est relativement fidèle, et les personnages, tous très vite reconnaissables : des Dupont et Dupond au capitaine Haddock en passant par Alan ou encore Nestor, Spielberg s’est tout de même permis quelques libertés qui n’entravent pas le bon déroulement du film truffé de scènes d’action techniquement bien faites et qui véhiculent un bon niveau de suspense : course poursuite pied sur le champignon, duels au sabre, scènes de l’hydravion, etc.
Si j’ai passé dans l’ensemble un bon moment en regardant Tintin et le secret de la Licorne en 2D, un je ne sais quoi m’a déçu. Restais-je sur la déception de la non 3D ? Je ne pense pas. Peut-être davantage l’idée de s’être attendu à quelque chose de mieux. En résumé, un bon moment au goût d’inachevé.
L’affiche du film Tintin et le secret de la Licorne est extraite du site d’allociné.