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Je n’aime pas lire

Je n’aime pas lire. C’est comme ça. Alors vous allez me dire que ce n’est pas très intéressant ce que je vous dis là. C’est pas faux. Pour le moment du moins. Je dis pour le moment car cela prendra tout son sens avec le prochain billet sur le Blooghe la semaine prochaine, pour déjà mesurer que j’ai fait l’effort de lire un livre. Oui moi. Ce billet me servira aussi à l’envoyer comme lecture d’explication à tous ceux qui ne comprennent pas pourquoi je n’aime pas lire sans que j’ai eu la possibilité – parfois l’envie – de leur expliquer.

Un extrême sentiment de passivité

Voilà la raison pour laquelle je n’aime pas lire. Cela me donne un profond sentiment de passivité dont j’ai horreur. Alors je ne jette pas la pierre à ceux qui aiment cela, chacun son truc, mais non merci, très peu pour moi. Et quand je dis très peu, il convient ici d’en dresser la liste pour bien mesurer à quel point. Je vais inclure dans cette liste les livres que j’ai été contraint et forcé (études obligent) de lire :

  • La gloire de mon père de Marcel Pagnol (pourtant très bon).
  • Le château de ma mère toujours de Pagnol (pourtant très bon).
  • L’amant de Marguerite Duras (je suis tenté d’être moins élogieux).
  • Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau (zzz pshhh, zzz pshhh).

S’il y a peut-être un ou deux livres que j’oublie ici, s’ensuivent ceux que j’ai lus non sous la contrainte / torture :

  • Le top 5 de maître Lévy (un chef d’oeuvre de la littérature jamais reconnu :)).
  • L’horreur est humaine de Coluche (j’ai bien ri là-aussi).
  • Vous plaisantez Monsieur Tanner de Jean-Paul Dubois (Oh, un « vrai » livre ;), excellent et que je vous conseille).
  • Bête Noire, « condamné à plaider » de Éric Dupont-Moretti (je ne vous livre pas mon ressenti, c’est justement l’objet du prochain billet). Ouah le teasing.

C’est tout. Et oui. C’est pas bésef comme dirait l’autre mais c’est révélateur de cette envie irrésistible qui me prend de faire autre chose que de lire un bouquin. Et pourtant j’aime le papier mais c’est ainsi et il fallait que ce fut dit. Pourquoi ? Pour que vous assimiliez bien que si je me force à lire un livre c’est parce que j’en ai entendu quelque chose à son sujet qui m’a interpellé au point de vaincre mon envie de faire autre chose. Cela revient souvent à dire que j’en ai entendu grand bien et que, c’est la condition sine qua non, c’est rapide à lire. Car mon courage, bien qu’on ait pu me dire le plus grand bien d’un ouvrage est, en l’espèce,
des plus limités, la double liste ci-dessus en attestant plutôt bien je pense.

Le spead reading

Alors je dis que je n’aime pas lire, mais c’est un peu faux tout de même, c’est la longueur (et à travers elle, le trop de temps passé sur de la lecture) qui me rebute, mais je dévore des articles de blog, des magazines spécialisés, des journaux (quotidiens sportifs ou régionaux), bref, l’information doit être rapide. Le temps est trop précieux. Maintenant que vous savez tout cela, vous savez que j’ai entendu du bien ou pour le moins quelque chose qui m’a interpellé dans le livre de Dupont-Moretti et que ce dernier est rapide à lire. Dans le prochain billet,  vous saurez ce que j’en ai pensé et le lien ci-dessus sera actif. De là à créer une rubrique lecture sur le Blooghe pour vous présenter une critique de mes futures lectures et aller jusqu’à lire des bouquins qu’on ne m’a pas prêté en allant les choisir et acheter moi-même il y a un fossé que je ne suis pas prêt à combler. Pour l’instant ou ?

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