Salut à tous. Vous voyez le titre de cet article et vous vous dîtes, si me connaissez IRL (In Real Life), pour reprendre une expression qui n’existe plus depuis les années 90, tiens, il va nous dire comment faire le ménage sur son PC.
Coinw coinw coinw (family private ;)). J’ai envie de te dire ami lecteur : « t’as perdu t’as bien perdu ». J’aurais pu vous dire comment faire le ménage informatique mais non. Je vais vous parler poussière et de ce gène qui doit faire que certaines personnes doivent douées pour ce genre de tâches et d’autres non. Moi, non. Alors voilà tout, comme tout le monde, il m’arrive de faire le ménage, sauf que bon, ne nous le cachons pas, c’est quand même …ant au possible.
Si je vous écris ce qui suit, ce n’est pas pour vous donner des conseils sur comment faire le ménage, ah ah ah, elle serait bien bonne celle-là tiens (encore que l’expérience aidant, à force, on trouve ces petits trucs et astuces qui nous font gagner en temps et / ou en efficacité… ou pas). Non ici, le but c’est plus de vous faire rire avant, ou plus encore, pendant ou après une intense séance de ménage avec tous ces petits trucs excessivement agaçants qui se produisent au moment de faire du ménage et toutes ces phrases toutes faites que tout le monde répète inlassablement sur le ménage.
Vous êtes en train et vous allez vous y collez, venez donc faire un tour sur ce billet, ça va vous détendre et vous reprendrez / digérerez votre ménage plus facilement.
Les crises de nerfs du ménage
Voici une petite liste de ces trucs qui vous énervent / vous blasent suivant votre état d’esprit du moment où vous faites le ménage :
En premier lieu, ce grand, que dis-je, ce très grand classique du : vous passez l’aspirateur, vous lavez et là, après cela, vous retrouvez quoi (qui ?), cette petite poussière qui vous nargue dans chaque pièce. Elle vous regarde dans le blanc des yeux et entame la discussion dans laquelle elle aura toujours le dernier mot :
Poussière : Et ouais, je suis encore là, (nananère)
Vous : Qu’est-ce qu’elle fout là cette sal… (eté si vous voulez rester poli(e)). Après tout ce que j’ai fait ça doit être niquel. Au balai ou ramasse-poussière (bah oui, votre ménage étant normalement fini, vous avez, très logiquement rangé votre aspirateur dans un endroit particulièrement exigu et n’avez pas le courage de le ressortir) ou à la main ?
Poussière : Réfléchis tant que tu veux, mais je suis toujours là, niark, niark, niark
Vous : Bon, balai ou ramasse-poussière, je vais la choper, mais elle va décrocher une copine au passage et ça règle pas le problème. A la main, à l’attaque : AAAAAHHHHHHHHH ! Là, danse de la victoire. Et ouais c’est qui le patron ? On fait moins la maline hein ?
Poussière : OK je vais finir à la poubelle mais je t’ai flingué le dos
Vous : SAL… (ETÉ si vous êtes vraiment très poli(e))
Alors après ce passage qui me semble être le plus parlant (si je puis doublement dire), vous avez une kyrielle de sensations similaires ou approchantes comme :
- Vous faites du ménage depuis deux heures sans avoir les mains forcément trop sales ou humides et c’est au moment où vous plongez votre serpillère dans la javel qu’on sonne à votre porte ou qu’on vous appelle.
La variante, c’est toujours à ce même moment où vous avez de la javel plein les mains que, votre rideau coloré, qui habituellement touche le sol, que vous avez coincé le temps de passer la serpillère, tombe.
Vous allez récurer un lavabo ou une baignoire, vous mettez un peu de détergent (genre Cif par exemple) puis vous vous dites : « hum, là il n’y en a pas assez, ça ne va pas bien nettoyer » et vous en ajoutez un peu. Après quoi vous êtes quitte à rincer 200 fois votre éponge…
Vous nettoyez vos vitres. Le produit est excellent et ne laisse pas de trace. Un premier passage vertical, un second horizontal (vous vous remémorez tous ces laveurs de carreaux en vous disant c’est vrai que c’est beau quand c’est propre tout en entendant crisser votre raclette ou votre papier ménage (sopalin). Proche de votre vitre, c’est parfait. Vous vous éloignez et là, il reste toujours une trace c’est merveilleux. Jamais au même endroit, pas forcément grande, pas forcément perceptible pour qui n’y prête pas attention mais suffisamment pour vous, juste pour le plaisir… - Il existe un seul et unique cas de figure où vous pouvez avoir des vitres vraiment impeccables. Juste avant que vous ne receviez la visite d’enfants en bas âges. Conscient de votre exploit que le Guinness des records n’est pas venu homologuer, vous mettez des barrières et gardez un œil attentif jusqu’à ce que les parents du petit rejeton requièrent toute votre attention et là, parce que les enfants ressentent ce genre de choses, ils se sentent l’irrépressible envie d’aller jouer près des fenêtres et Bam, une belle main. UNE BELLE PUT… DE GROSSE MAIN SUR MON CARREAU. Extérieurement devant le(s) parent(s) désolé(s) : « Non mais c’est pas grave. C’est normal, ça remue à cet âge là. »Intérieurement : « >:( >:( XPEIRlkjfd !!!! smblsdkjg pgfiposfhg !!! >:-o bv oigsfdkhj !! >:-o opkjuiohj !!!! flkshfdlkjh !!!! >:-o :'( :'(«
PS : ce dernier passage n’est pas du suédois même si Zlatan peut tout de même le comprendre.
Expressions du ménage
Voici les phrases toutes faites sur le ménage que vous entendez partout j’en suis sûr et qui une nouvelle fois vont vous rassurer :
- De toute façon rien ne vaut un balayage humide.
- Le ménage quand on a fini, on peut déjà recommencer (… faut-il commencer dans ces circonstances).
- L’hiver avec les radiateurs à fond, il y a toujours plus de poussières (mais c’est vrai en plus cette connerie et quand on achète un radiateur, on n’est pas prévenu : attention, utilisé intensivement, cet appareil génère autant de poussière que de chaleur).
Une nouvelle fois j’espère que vous prendrez autant de plaisir à lire cet article que je n’en ai eu à l’écrire et qu’il vous aidera quand il vous faudra sur le métier remettre votre ouvrage et faire le ménage.