Aujourd’hui je vais vous parler d’une chose qui m’agace profondément dans la société que nous connaissons aujourd’hui et qui va d’ailleurs me donner l’occasion de créer une catégorie coups de gueule sur le Blooghe. Vous remarquerez que coups de gueule est au pluriel, parce qu’il n’y en a qu’un aujourd’hui, mais je pense bien qu’il y en aura d’autres à l’avenir. Pour inaugurer cette catégorie j’ai donc nommé ce que j’appelle la complexification inutile. Si le phénomène n’est pas récent, il continue à se développer de plus en plus, un joli moyen de jouer avec nos nerfs. Et cette complexification inutile se retrouve dans une multitude d’objets de notre quotidien alors que nous savions auparavant faire de ces derniers, des biens de consommation simples et fonctionnels.
Les montres de running
Dernier exemple en date m’ayant excessivement agacé, les montres pour le running. Je ne sais pas si certaines ou certains d’entre vous font parfois un peu de course à pied, mais si oui et que vous souhaitez courir avec un chronomètre ce n’est plus possible. Enfin, si, mais pas avec un chronomètre simple. Non, maintenant on ne vend plus que des montres de running. Et alors attention, chaud devant avec ce type de montre. 4 boutons, un qui ne sert que pour la lumière, 2 qui servent à habiller les angles, oui parce que pour la petite histoire, on ne peut pas avoir de montre de course à pied qui soit ronde, il faut la
« rectangulariser » coûte que coûte.
Le dernier bouton étant le couteau suisse de votre montre. C’est lui qui :
- lance et arrête le chrono,
- le remet à zéro,
- bascule entre le chronomètre et l’heure,
- règle l’heure,
- déclenche la machine à café,
- tond la pelouse, etc.
C’était mieux avant (accent Cabrel inside)
Je me souviens d’un temps où les chronos avaient autant de bouton dont un ne servait que pour la lumière (il y a tout de même quelques trucs intemporels heureusement) mais, OÙ TOUS LES AUTRES BOUTONS SERVAIENT À QUELQUE CHOSE POUR UNE
UTILISATION SIMPLE, FLUIDE ET INTELLIGENTE DE VOTRE MONTRE CHRONOMETRE.
Conclusion
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué